grandes dates de la renaissance

La Renaissance est une période de découverte, d’invention et d’exploration. Après la chute de Constantinople en 1452, les textes sont ramenés à Rome ce qui entraîne un retour aux œuvres antiques. Le style dominant est l’humanisme. Les humanistes (Pétrarque, Boccace, Léonard De Vinci) sont des érudits qui ont soif de savoir et qui prônent un retour aux œuvres antiques. Ils mettent l’être humain au centre de leurs préoccupations. Grâce à l’invention de l’imprimerie, l’humanisme s’est développé dans toute l’Europe grâce à l’invention de l’imprimerie et a donné naissance à la Réforme.

I/ 29 mai 1453, prise de Constantinople par les TurcsLa chute de Constantinople devient inéluctable lorsque des envahisseurs venus d'Asie, les Turcs ottomans, traversent le détroit du Bosphore.

Le siège de Constantinople commence en avril 1453 avec 150.000 hommes. Face au triple cercle de murailles de Constantinople, le sultan Mehmet II fait appel à toute l’artillerie. Le 29 mai 1453, l’empereur grec meurt dans la basilique Sainte-Sophie. Les combats font 400 morts. Les vainqueurs pillent la ville, violent et tuent pendant trois jours. Tous les habitants survivants (25.000) sont réduits en esclavage. Le sultan Mehmet II déplace sa capitale d'Andrinople à Constantinople, bientôt rebaptisée Istamboul. Cet évènement met fin au Moyen-Age. Les derniers savants et artistes byzantins se réfugient en Italie et amènent avec eux les textes antiques. Ils seront alors à l’origine de la Renaissance.

II/ 1492 : Le triomphe de Colomb.
A l’époque de Christophe Colomb, l'Espagne entre dans une période de stabilité politique qui va permettre de financer des expéditions par-delà les mers. Le 12 Octobre 1492, Christophe Colomb et quelques marins débarquent sur une terre inconnue, l’archipel des Bahamas. Colomb rebaptise l’île Guanahani San Salvador. Les espagnols sont très bien accueillis par les indigènes, les indiens Tainos. Christophe Colomb est intrigué par l’anneau en or que les hommes portent au nez. Il se met donc à rechercher le métal précieux dans l’île puis dans les autres îles avoisinantes.
La veille de Noël, le navire la Santa María se fracasse contre des récifs. Christophe Colomb laisse 39 hommes qui ne peuvent embarquer dans les deux caravelles restantes. Le 15 Mars 1493, Colomb arrive en Espagne et se rend à barcelone où l’attendre le roi et la reine. Ces derniers sont déçus par les richesses rapportées par l’Amiral. Les quelques indigènes qui ont survécu au voyage et aux maladies sont transis de froid et font pâles figures. Les perroquets ont quant à eux perdus leurs plumes. Et les quelques objets en or présentés ne suffisent pas à rembourser les frais de l’expédition. Transis par le froid, les quelques indigènes qui ont survécu au voyage et aux maladies, font pâles figures. Les perroquets déplumés ne sont guère mieux lotis. Et les quelques objets en or que Colomb présente aux monarques espagnols ne suffisent même pas à rembourser les frais de l'expédition. Cependant le roi lui accorde de repartir pour une nouvelle expédition.

III/ GUERRES D’ITALIE 1494-1559

La France est gouvernée par les Habsbourg. Leur ambition est de posséder une Europe unifiée. S’ils possèdent bientôt l’Espagne, une seule chose les arrête encore : leur Empire est en deux morceaux. Il leur manque le royaume de Naples.
En septembre 1494, le roi de France Charles VIII franchit les Alpes avec 30 000 hommes et entre dans Pise, Florence puis Rome en décembre avant de prendre Naples aux Aragonais le 22 février 1495. Les États italiens, sauf Florence, se coalisent en une ligue soutenue par Ferdinand II d’Aragon et Maximilien Ier du Saint Empire. Charles VIII décide alors de rentrer en France.
L’héritier de Charles VIII, Louis XII, accède au trône en 1498 et revendique le duché de Milan. En 1499, il conquiert le Milanais, Naples, les Abruzzes, la Campanie, la Lombardie puis le royaume de Naples qu’il perd en 1503. Mais en 1511, un nouveau retournement d’alliances isole la France. Louis XII quitte alors l’Italie.
En janvier 1515, François Ier monte sur le trône de France. À son tour, il revendique le duché de Milan. Le 13 et 15 septembre 1515, il gagne la bataille de Marignan. Le pape Léon X signe alors le concordat de Bologne. Il reconnaît au roi de France le droit de nommer les titulaires des évêchés et abbayes. Les Suisses signent une paix perpétuelle et Charles Ier d’Espagne (futur Charles Quint) reconnaît à la France le Milanais.
En 1519, l’élection de Charles Quint à la couronne impériale briguée par François Ier marque la rupture entre les deux souverains. Les guerres d’Italie reprennent. L’armée de François Ier est anéantie le 24 février 1525 à la bataille de Pavie. Le roi de France est fait prisonnier de Charles Quint. Il signe le traité de Madrid le 14 janvier 1526 qui impose à la France la renonciation à l’France, à la Flandre, à l’Artois, la cession de la Bourgogne et le mariage de François Ier avec Éléonore de Habsbourg, sœur de l’empereur.
Mais dès sa libération, François Ier s’affranchit de ses promesses et relance la guerre. Il récupère la Bourgogne, épouse la sœur de Charles Quint, Éléonore de Habsbourg. Le 3 avril 1559, le traité du Cateau-Cambrésis met un point final officiel au « mirage italien ».

IV/ 1517 : Luther prêche la réforme

Ce moine allemand proteste contre divers abus commis par l’Eglise catholique. Il dénonce notamment dans une publication les lettres d’indulgence. Ces dernières étaient vendues au profit de la reconstruction de la basilique Saint Pierre de Rome, sous prétexte d’absoudre certains péchés et réduire la peine du purgatoire. Il pense également que l’homme ne doit pas accumuler les bonnes actions afin de racheter ses péchés au moment de son salut. La Réforme se développe. Certains sacrements sont abandonnés. Le chrétien est jugé libre non assujetti à un chef religieux. Les laïcs peuvent être autant prêtre que ceux issus du clergé de par leur baptême. La confession n’est pas obligatoire. Le célibat des prêtres est dénoncé. Luther traduit le Nouveau Testament en allemand. En réponse, le pape Léon X l’excommunie en juin 1520. Martin Luther est banni de l'Empire et ses écrits interdits.
Jusqu’ici, le souverain français ne s’était pas opposé à la Réforme. Mais dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534, des placards protestants sont affichés dans tout Paris, en province et jusque sur la porte de la chambre du Roi. François 1er ordonne de condamner les auteurs. Des dizaines de personnes sont brûlées. Le 16 juillet 1635, l’édit de Concy suspend les poursuites à condition que les protestants renient leur religion.
V/ 10 août 1539 : Ordonnance de Villers-Cotterets
Cette ordonnance, rédigée par Guillaume Poyet, institue en 1er lieu ce qui deviendra l'état civil. Les curés des paroisses doivent procéder à l’enregistrement par écrit des naissances, des mariages et des décès. L'ordonnance établit par ailleurs que tous les actes légaux et notariés seront désormais rédigés en français. Jusque-là, ils l'étaient en latin, la langue de toutes les personnes instruites de l'époque.
V/ 1561 à 1598 : huit guerres de religion

1°) les causes

Pendant les 40 années qui suivent les premières prédications de Luther, de nombreux Français se rallient à la religion protestante (ou «réformée») sans que cela trouble la paix civile. Mais à la mort du roi Henri II en 1559, sa veuve Catherine de Médicis assure la régence. Les protestants français veulent tirer avantage de cet affaiblissement de la monarchie. A cette époque, la famille catholique des Guise exerce une grande influence sur le jeune roi François II. Jaloux de cette influence, des conjurés protestants tentent en 1560 d'enlever le roi. Les guerres de religion commencent alors de 1561 à 1598.

2°) 23 au 24 août 1572 : massacre de la Saint Barthélémy Ce massacre est le jour le plus noir des guerres de religion. La cause est le désaccord entre les chefs de la faction catholique et ceux de la protestante. En effet, les catholiques, à savoir les frères de Guise et le duc d’Anjou, refusent une prochaine guerre contre l’Espagne. Alors que les protestants tente de convaincre le roi d'envahir la Flandre, possession espagnole. Les chefs catholiques reprochent à Catherine de Médicis, la régente, de trop ménager les protestants. Elle décide alors de faire éliminer les chefs protestants. C’est le massacre de la Saint Barthélémy qui fait 30 000 victimes.

3°) avènement d’Henri IV et fin des guerres de religion
Henri III meurt le 2 août 1589, poignardé par un moine fanatique, Jacques Clément. Mais le roi n’a pas de fils. La couronne revient donc à son cousin Henri de Navarre, un protestant.


Ce qui est insupportable à la majorité catholique du royaume. La guerre religieuse se double d'une guerre civile. Henri de Navarre décide alors de se convertir à la religion catholique le 25 juillet 1593. Le 27 février 1594, il se fait sacrer roi à Chartres. Le 30 avril 1598, il proclame l'édit de Nantes qui consacre la paix religieuse. Il établit une coexistence entre les deux religions, accorde à la religion protestante des lieux de culte, l’admission dans les écoles, le droit d’exercer des fonctions publiques, de tenir des assemblées, de tenir des places de sûreté dont La rochelle et des tribunaux spéciaux. Cet édit marque la fin de la Renaissance. Il sera révoqué par Louis XIV en 1685.