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les océans

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Message  Cyrielle Michard Dim 27 Jan - 21:35

OCEANS

I/ PRESENTATION
1°) les océans
représentent :
- 360 millions de km2, soit 71 % de la surface du globe
- 97 % de l'eau disponible sur terre
- une profondeur moyenne de 3800 mètres, avec pour maximum un peu plus de 11000 m
- une couche très mince (1 / 1700 ème) ramenée au rayon de la terre
2°) les océans
Pacifique : 180 millions de km², profondeur maximale : 11 000 m, mers : Mer de Béring, mer du Japon, de Chine, d'Okhost, des Célèbes, Mer Jaune
Atlantique : 106 millions km², profondeur maximale : 9200 mètres, mers : Arctique, mer du Nord, Manche, Baltique, Caraïbes, Méditerranée
Indien : 75 millions km², profondeur maximale : 7450 m, mers : Mer Rouge, Golfe Persique, mer d'Oman, golfe du Bengale, mer d'Andaman, de Timor

II/ LE ROLE DES OCEANS
1°) régulation de la température atmosphériqueL'océan régule les températures atmosphériques grâce aux courants de surface. Durant la période estivale, l'océan absorbe les fortes radiations solaires, les stocke sous forme de chaleur et redistribue ensuite cette dernière grâce aux divers courants océaniques de surface qui déplacent les masses d'eau chaude vers les latitudes polaires et les masses d'eau froide vers les zones équatoriales et tropicales où elles viennent se réchauffer. S’il n’y avait pas ce régulateur, les contrastes entre les climats seraient beaucoup plus marqués : il ferait plus froid aux pôles et plus chaud à l’équateur.
2°) régulation de sa salinitéL’océan régule également sa propre salinité.

III/ LE GULF STREAM
Le Gulf Stream est un très grand courant océanique permanent et chaud de l'Atlantique Nord. Ce courant se forme dans le golfe du Mexique, où les eaux sont chaudes. Ce courant passe entre Cuba et la pointe de Floride. C'est à ce niveau que le courant atteint sa largeur maximale, d'environ 80km, et une profondeur de 640m. Il longe la pointe de Floride, vers le nord puis il change de direction, vers le nord-ouest. Aux abords de l'Europe, il se sépare en deux ramifications; une dirigée vers l'Islande, et l'autre vers l'île des Açores. Arrivées à l'extrême Nord de la Norvège, et au niveau des côtes du Portugal, les deux ramifications du Gulf Stream ont refroidi (alors à environ 2°C), leur salinité a fortement augmenté en raison de l'évaporation, leur densité augmente énormément, entraînant leur plongée dans les couches océaniques inférieures. On ne parle plus alors de Gulf Stream.
Le Gulf Stream est un courant marin de surface, chaud qui longe la côte américaine depuis le golf du Mexique et qui se dirige vers le nord-est de l'Océan Atlantique, poussé par les vents dominants du sud-ouest, en se refroidissant progressivement. Le Gulf Stream est parmi les courants les plus forts. Il déplace l’eau chaude des zones subtropicales vers les pôles. Il répartit la chaleur autour du globe, tout comme l’atmosphère. Les courants océaniques apportent une bonne partie de la chaleur relâchée en hiver.

IV/ RESSOURCES OCEANIQUESPour l’homme, les océans présentent trois grands types de ressources exploitables : les organismes vivants (pêche, élevage), des ressources géologiques et de l’énergie.

1°) les organismes vivants
La principale ressource exploitée par l’homme est pour l’alimentation. La pêche a représenté 73,2 millions de tonnes de prises en 1985 : 64,4 millions de tonnes de poissons marins, 3,5 millions de tonnes de crustacés, 2,4 millions de tonnes de poissons migrateurs, 2,3 millions de tonnes d’algues, 600 tonnes de mammifères et 7 tonnes de tortues.
Cette ressource est limitée : on estime que ce prélèvement correspond en moyenne au tiers de la productivité biologique du milieu. Il devient donc impératif de limiter les prises de certaines espèces (baleines, sardines, morues, harengs) pour ne pas épuiser leur population.
2°) les ressources géologiquesL’exploitation des hydrocarbures en milieu marin par des plateformes off-shore (au large), connaît, depuis la crise pétrolière (1973) une extension importante. Des puits sont installés sur des fonds de 100 à 300 m (plateau continental). L’accroissement des besoins amène à envisager des installations par 2 à 3000 m de fond. Actuellement, 28 % de la production de pétrole et 20 % de celle de gaz naturel proviennent de la mer. Le Bassin pétrolier de la mer du Nord fournit 123 millions de tonnes par an. Les fonds océaniques recèlent également diverses ressources minières.
3°) les énergies
Les énergies marines (courants, marées, énergie thermique) sont colossales, mais très difficile d’exploitation. La centrale électrique de la Rance en Bretagne reste la seule expérience techniquement réussie à ce jour : elle transforme l’énergie de la marée.

V/ LES DIFFERENTES ZONES ET LEUR JURIDICTION
1°) les différentes zones

En partant de la côte, on distingue principalement les eaux intérieures, la mer territoriale, le plateau continental et la haute mer. Il y a 2 types d’espace maritimes principaux : la haute mer, où la règle est la liberté d’accès et d’exploitation et les zones précisément définies (eaux intérieures, mer territoriale, plateau continental, zone contiguë, eaux archipélagiques) qui obéissent à des régimes juridiques différents.

2°) les eaux territoriales
La notion de mer territoriale est apparue au 18ème siècle. À cette époque, cet espace était limité à 3 milles marins (ce qui correspondait à la portée d'un canon placé sur la côte).
Les eaux territoriales représentent une zone maritime située entre la ligne de base d’un Etat et la haute mer. La ligne de base est la séparation entre le territoire terrestre de l'État et le territoire maritime. C'est à l'État de déterminer son tracé.
Le droit de la mer a défini l’espace des eaux territoriales comme étant soumis à la souveraineté de l'État, c'est-à-dire qu’il y bénéficie de compétences exclusives dans le domaine économique (exploitation des ressources marines) et en matière de police (douanes, santé publique, immigration, etc.). Ce régime juridique s'applique aux eaux, aux fonds marins, à leurs sous-sols et à l'espace aérien au-dessus de cette zone. Il se justifie par le fait que l'État a besoin de contrôler une bande de mer autour de ses terres pour des raisons de sécurité.
La règle de la souveraineté de l'État sur les eaux territoriales comporte une limite : il se doit de laisser un droit de passage aux navires étrangers si ce passage est inoffensif. Tout navire peut donc traverser sans s'arrêter. L'État peut suspendre le droit de passage, mais cette décision doit être temporaire et indispensable et être prise sans discrimination fondée sur la nationalité des navires. L’Etat peut aussi prendre des mesures pour empêcher le passage d’un navire qui ne serait pas inoffensif (arrestations, investigations à bord, modification de la route). Pour les navires d'État utilisés à des fins non commerciales, ils ne peuvent ni être stoppés, ni déviés. Cependant, ils peuvent quitter immédiatement les eaux territoriales s'ils n'ont pas respecté les lois et règlements de l'État côtier.

3°) droit de la mer

a) présentation
Il s’agit de l’ensemble des règles qui organisent le statut juridique de la mer. Le principe qui le régit en temps de paix est celui de la liberté : toutes les nations ont le droit de naviguer, de pêcher ou de poursuivre des recherches scientifiques. En temps de guerre, le droit des belligérants de fouiller les vaisseaux neutres à la recherche d’une contrebande de guerre limite cette liberté des mers.
b) les origines du droit de la mer
En 1609 dans l’ouvrage De jure praedae (« Du droit des prises »), un juriste hollandais Hugo Grotius soutient que les mers ne sont pas susceptibles d’appropriation. La raison : l’espace maritime se distingue de l’espace terrestre, seul à pouvoir être occupé par les États.
Cependant, il faut attendre le 18e siècle avec le juriste hollandais Cornelius Van Bynkershoek pour que le droit de la mer prenne en compte la différence entre la mer adjacente au territoire des États et la haute mer. Il affirme que les eaux avoisinant immédiatement les rivages d’un pays sont sous la compétence de l’Etat dans un rayon équivalent à la portée de l’artillerie de terre.
Le principe de la liberté des mers fut réitéré par la déclaration de Paris de 1856. Cependant, le droit de la mer souffrait de certaines insuffisances et notamment, ne prévoyait pas de règles contraignantes en cas de guerre maritime.
Ces lacunes éclatèrent au grand jour lors des batailles navales qui marquèrent les 1ère et 2nde Guerres mondiales. L’une des 1ères tâches de l’ONU dès 1945, fut de favoriser la création d’un droit de la mer en temps de guerre et de compléter l’état du droit en temps de paix. À cette fin, une Conférence sur le droit maritime se réunit à Genève en 1958. Celle-ci adopta 4 conventions toujours en vigueur et dont les objectifs respectifs étaient de déterminer les droits et devoirs des États concernant la mer territoriale, la haute mer, la pêche et la conservation des ressources biologiques de la haute mer.
En 1982, la convention de Montego Bay fut adoptée. Elle permit de délimiter la largeur de la mer territoriale et des zones de pêche, fixée à 12 milles marins après des négociations tendues. En effet, les pays du tiers-monde remettaient en cause le droit de la mer. Ils craignaient que les conventions internationales sur la mer ne les privent des nombreuses ressources halieutiques et pétrolières. Ils réclamaient donc une extension de leur souveraineté sur de larges étendues marines de façon à empêcher les États les plus développés d’exploiter les ressources qui se trouvaient dans ces zones.
La convention de Montego Bay, entrée en vigueur le 16 novembre 1994, est le fondement du droit de la mer contemporain. Cependant elle n’a été ratifiée que par des pays du tiers-monde, à l’exception de l’Islande, et n’a pas été signée par les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, 3 pays ayant un poids économique et politique. Une application efficace est d’autant plus hypothétique.

3°) conflit Canada/Russie/Danemark face à l’Arctique

Les 3 revendiquent l’Arctique car c’est une voie de communication prometteuse et potentiellement riche en matières premières.
Le Canada s’y intéresse car le réchauffement climatique provoque la fonte de la banquise et laisse entrevoir l’ouverture du passage du Nord-ouest à la navigation maritime. Cela pourrait faire épargner gros aux armateurs : le trajet Londres-Yokohama fait 21 200 kilomètres par le Canal de Suez et n’en ferait plus que 15 700 par le toit du Canada. Le Canada lorgne également les richesses naturelles de l’Arctique. Les fonds marins contiendraient d’importants gisements de pétrole et de gaz, sans compter le plomb, le zinc, l’or et autres minerais. Cette richesse présumée explique pourquoi la Russie a déposé un drapeau sous le pôle nord, à 4,2 kilomètres sous la calotte glaciaire. Le Danemark se lance lui aussi dans la course en ayant envoyé une expédition scientifique au large du Groenland.
La communauté internationale considère que ce passage maritime est un détroit international.

Cyrielle Michard

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