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Message  Cyrielle Michard Dim 27 Jan - 21:36

LA QUALIFICATION

I/ 2 SORTES DE QUALIFICATION
1°) la qualification individuelle

Elle est composée du savoir (diplôme), du savoir-faire (expérience surtout dans les branches artisanales et manuelles) et du savoir être (capacité de s’adapter vis-à-vis de la clientèle et des collègues par la communication, les relations)
Aujourd’hui, les employeurs demandent du savoir-être, ce qui est facteur d’inégalités car cela interpelle les capacités et la personnalité de chacun.
2°) la qualification de l’emploi Elle est définit le plus souvent par convention collective, c’est à dire par la négociation entre représentants des salariés, du patronat et de l'Etat qui influence la façon dont va se définir la qualification de l'emploi demandée

II/ EVOLUTION DE LA QUALIFICATION 1°) le taylorismeAvant, elle dépendait du savoir-faire et de l'habileté professionnelle. Mais l’arrivée du taylorisme dans les années 20 effrita cette dimension. Le Taylorisme est un système d’organisation du travail mis au point par l’ingénieur américain Frédéric Winslow Taylor (1856-1915). Cette méthode repose sur l’organisation scientifique du travail (OST) dont l’objectif premier est d’accroître la productivité dans les usines par deux divisions du travail :
- Division verticale : séparation entre conception et exécution (direction : éléments de la connaissance, ouvriers : application des consignes)
- Division horizontale : parcellisation des activités et spécialisation des ouvriers attachés au même poste et à la même opération
Le taylorisme entraînera un essor du travail déqualifié
2°) crise du taylorisme dans les années 1970La qualification englobe une dimension relationnelle (savoir-être). L’Entreprise met donc l’accent sur l’individu.
3°) aujourd’hui
Le diplôme est une nécessité. Il mesure la capacité de l'individu à s'adapter, à être "flexible". En même temps, il permet à l’employeur de sélectionner la main d'œuvre dans un contexte de sous emploi généralisé. L'absence de diplôme devient donc un facteur d'exclusion. En conséquence, le niveau de diplôme et les qualifications augmentent. En 1954, 85% des actifs n’avaient pas le bac. En 1996, 56% des actifs n’avaient pas le bac.

III/ CHIFFRES

D’après les chiffres de l’INSEE de 2003, le nombre de personnes âgées de 25 à 65 ans possédant un diplôme de l’enseignement supérieur est supérieur à celui des personnes ne possédant aucun diplôme. En 2003, 2,8 millions d'hommes et 3,3 millions de femmes ont obtenu un diplôme de l'enseignement supérieur, soit respectivement 21 et 23 % de l'ensemble des Français de 25 à 65 ans. Dans cette population, les hommes sans diplôme ne sont plus que 2,8 millions et les femmes sans diplôme 2,6 millions.
Nomenclature des niveaux de formation (INSEE)

Nomenclature des niveaux de formation
(INSEE)
Niveau Définitions
I et II Personnel occupant des emplois exigeant une formation de niveau égal ou supérieur à celui de la licence ou des écoles d'ingénieurs.
III Personnel occupant des emplois exigeant une formation du niveau du brevet de technicien supérieur ou du diplôme des Instituts Universitaires de Technologies et de fin de premier cycle de l'enseignement supérieur.
IV Personnel occupant des emplois de maîtrise ou possédant une qualification d'un niveau équivalent à celui du baccalauréat technique ou de technicien et de brevet de technicien.
V Personnel occupant des emplois exigeant un niveau de formation équivalent à celui du brevet d'études professionnelles (B.E.P.) et du certificat d'aptitude professionnelle (C.A.P.).
V Bis Personnel occupant des emplois supposant une formation courte d'une durée maximum d'un an, conduisant notamment au certificat d'éducation professionnelle ou à toute autre attestation de même nature.
VI Personnel occupant des emplois n'exigeant pas la formation allant au-delà de la fin de la scolarité obligatoire.


LA TERTIARISATION
Le secteur tertiaire est un secteur de l’économie comprenant le commerce, les assurances, les banques, l’enseignement… Depuis la 2nde Guerre Mondiale, sa proportion dans l’emploi a augmenté. Selon Engel, le niveau de vie a augmenté, ce qui a entraîné une consommation plus soutenue de services au détriment de l’alimentation par exemple. Cette augmentation de la consommation de services provoque, selon Fourastié, une croissance de l’emploi tertiaire. En effet, la production d’un service nécessite beaucoup de travail. Donc l’augmentation de la consommation de services provoque une augmentation de l’emploi tertiaire.
Accroissement de la part des emplois publics y a contribué.

SALARISATION
La salarisation est la croissance de la part des salariés dans la population active. Actuellement, la salarisation est de l’ordre de 84% contre seulement 16% d’indépendants dans la population active. Un salarié travaille pour un patron, un employeur, en échange de quoi il perçoit un salaire. Alors que les indépendants travaillent pour leur propre compte (petits commerçants, professions libérales). Il y a plus de salariés car le travail est plus sûr.
2006 : 22 945,2 millions d’après l’INSEE.

Cyrielle Michard

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Date d'inscription : 18/10/2007
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